Stéphane Shaw

Acceptation, la solution

May 02, 2022 Stéphane Shaw
Stéphane Shaw
Acceptation, la solution
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Il faut continuer, il faut continuer, continuer, encore et encore à chercher des solutions. Vous tapez « alcool, alcoolisme, addict, addiction, abstinence, sobre »peu importe sur google et vous finirez bien par trouver ce que vous cherchez. Aujourd'hui, j'ai imprimé un texte qui me bouleverse parce que, voilà, je l'ai découvert dans la fraternité de vos étapes dans laquelle j'étais. Là, j'en ai fait une version française et je vais vous lire, après, on en parlera.” Et, l'acceptation est la réponse à tous mes problèmes aujourd'hui. Et, l'acceptation est la réponse à tous mes problèmes aujourd'hui lorsque je suis perturbé

et ça, je l'ai appris, lorsque je suis perturbé. C'est parce que je trouve une personne, un lieu, une chose, une situation, un fait de ma vie inacceptable pour moi. Et, je ne peux pas trouver la sérénité si je n'accepte pas cette personne, ce lieu, cette chose, cette situation comme étant exactement la façon qu'il est censé être à ce moment-là.  Rien absolument, rien dans le monde n'arrive par erreur. Jusqu'à ce que je puisse accepter mon alcoolisme (et ça m'a pris 25 ans pour l'accepter) jusqu'à ce que je puisse accepter mon alcoolisme, je ne pouvais pas rester sobre. À moins que j'accepte la vie complètement selon les termes de la vie, je ne peux pas être heureux. Je dois me concentrer, non pas tant sur ce qui doit être changé dans le monde, mais plutôt sur ce qui doit être changé en moi et dans mes attitudes.” Alors, c'est un texte qui fait un peu « Je suis un vilain petit canard, je me flagelle etc. » pour certain, mais je trouve que c'était tellement vrai parce que à force, c'est très simple. J'ai les œillères et je pense que mon monde à moi, celui dans lequel j'ai vécu pendant 25 ans, accro à l'alcool, m'a empêché de me rendre compte que j'avais un problème avec l'alcool. Bien sûr, je me suis, à plusieurs reprises, posé la question, mais comme j'avais les œillères, je ne voyais évidemment rien de ce qui se passait. Et, parce que je blâmais le monde entier que je blâmais telle personne ou tel job, ou telle voiture dans un embouteillage, forcément, je n'acceptais rien dans ma vie. Comment voulez-vous que mon esprit s'ouvre si je n'accepte pas ? 
Et, en fait, ce texte dit très bien les choses : « Je dois me concentrer non pas tant sur ce qui doit être changé dans le monde, que sur ce qui doit être changé en moi et mes attitudes. »